En la bonté
Une utopie
Une idiotie
De rêveuse impénitente.
L'être humain est fondamentalement
Mauvais.
Bienvenue chez Terpsychore
A petits pas menus et
hésitants , sur la pointe des pieds , légèrement , sans faire de bruit , Terpsychore se glisse sur la toile .......Elle a bien regardé , le trac noué au ventre , protégée par le lourd
rideau , l'immense trou noir bruissant et palpitant.......
Toc , toc , toc.......Les trois coups , bonheur et crainte , le rideau s'ouvre.....
Terpsychore vérifie une dernière fois ses lacets , son tutu , respire , redresse la tête et s'élance......
"Echapper à sa propre chronologie est une joie
que donnent les rêves " Maurice Béjart
La grande majorité des images et photos qui illustrent mon blog ne m'appartiennent pas.Elles m'ont toutes touchées.
En la bonté
Une utopie
Une idiotie
De rêveuse impénitente.
L'être humain est fondamentalement
Mauvais.
que Dieu
L'amour , ça n'existe pas.
Juste une illusion
Un mensonge
Ca existe ?
.....OB....
Je ne me sens pas à ma place ici...
Une erreur de ma part....
Trop pudique...
"Si tu veux des chocolats à Pâques, envoie ce sms à une cloche.
Moi , c'est fait !!!"
Pffffffffff , ma fille!!!! elle a osé ..
Y a plus d'enfants , snif.....
"Les oeufs de Pâques , ce sont des étrennes en retard"
Georges Dubosc (1854-1927)
Devant la porte
Ou derrière la porte ?
Pile ou face ?
Ombre ou lumière ?
Soleil ou lune ?
Pile et face , ombre et lumière
Soleil et lune
A l'intérieur
Est ma maison
Au bout de l'allée
Eclairée.
Pétales incarnat de crépon
Qui se découpent sur l'horizon
Tâchant le ciel de tes baisers ,
Ecarlates , tendres et légers ,
Coquelicot sauvage des champs
Fragile et tremblant au gré du vent
Sous le soleil tu t'écartèles
Offrant ton coeur de demoiselle.
Maudit soit celui qui t'arrache
A tes blés dorés comme un lâche
Pour s'emparer de ta liberté
Et se repaitre de ta beauté.
Sabrée en pleine jeunesse
Ta tête flétrie alors s'affaisse
Et les pans de ta robe fânée
Dissimulent tes larmes salées.
Emus les blonds épis et les bleuets
Doucement dansent un menuet
Et bercent ta corolle rouge sang
Effondrée entre leurs rangs.
Terpsy
Tout de vert et de lumière
De blanc et d'eau claire
L'esprit du jardin
Glisse sur les pins.
De cascades et de rochers
De sable et de gravier
Le jardin spirituel
Se construit , sensuel.
Pour les bouches quêteuses
La louche ronde et généreuse
Parée de modestie
Veille sur la margelle du puits.
L'esprit du jardin
Le jardin de l'esprit
Sous la pagode à l'abri
La vie observe , calme et serein.
Terpsy
Francisco Goya , Désastres de la guerre
Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;
Tandis qu'une folie épouvantable, broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !...
-Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ;
Qui dans le bercement des hosannah s'endort,
Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir .
Rimbaud, 1870